Mon perso pour Vampire, la Mascarade
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Mon perso pour Vampire, la Mascarade
Aujourd'hui, je vais faire ma première partie depuis des années, des lustres, voire peut-être même deux décennies, de Vampire : La Mascarade. Comme il y a un "coin des rôlistes" dans ce forum, j'ai décidé de partager avec vous le background de mon perso : Hannibal de Pristina. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez si vous avez eu le courage de tout lire :p
Mon ancienne vie
Vint une nuit où Père me dit que je pouvais à présent faire mes propres choix et partir. Il m’a dit qu’il devait quitter l’Europe quelques temps et que pour une fois, je ne le suivrai pas. Ce n’était pas un abandon, il était simplement temps pour moi de « vivre » pleinement ma non-vie.
Mon ancienne vie
J’étais un humain jeune et naïf.
J’étais de ceux qui pensaient que l’altruisme était l’arme ultime contre les oppresseurs. J’étais convaincu que le nouveau millénaire serait celui de la paix. Ha ha ha ! Un vrai petit con d’idéaliste.
Naturellement, je suis devenu bénévole dans une ONG qui venait en aide aux victimes civiles des guerres. Au début, on récoltait simplement des godasses pour ceux qui avaient perdu une jambe en sautant sur une mine. Puis, il y eut la guerre au Kosovo…
Ce connard de Joffrey, celui qui dirigeait l’ONG, eut la formidable idée d’aller sur place pour sauver les pauvres gens de la bas… tu parles. J’ai découvert trop tard qu’il voulait surtout faire parler de l’ONG pour récolter plus de dons afin de construire… sa propre piscine. Lui, bien entendu, devait tout gérer de Paris… Connard.
En voyant la guerre de mes propres yeux, j’ai compris à quel point tout le système était pourri et corrompu. J’ai commencé à avoir la haine contre tout ce qui représentait une quelconque autorité. C’est surement comme ça que j’ai attiré son attention…
En voyant la guerre de mes propres yeux, j’ai compris à quel point tout le système était pourri et corrompu. J’ai commencé à avoir la haine contre tout ce qui représentait une quelconque autorité. C’est surement comme ça que j’ai attiré son attention…
Ma renaissance
Un soir, le 6 décembre 1998, je me suis décidé à envoyer chier toutes ces conneries. J’avais décidé de quitter cette ONG de merde qui ne servait qu’à honorer le blason de certains… J’aurais peut-être du me décider avant. Ou pas…
J’ai donc perdu la vie au Kosovo, dans la banlieue de Pristina, durant la nuit du 6 au 7 décembre 1998. Je venais de finir de remplir mon sac pour me barrer lorsqu’une bombe venue de nulle part à complètement détruit l’hôpital de fortune où nous recueillions les blessés.J’étais agonisant parmi les cadavres et les décombres, lorsqu’une silhouette apparut et me dit : « Souhaites-tu mourir ici et pourrir comme tes autres compagnons? ».
Entre deux grognements de douleur, j’ai répondu que non, bien évidemment : « Non, je veux vivre ! ».
J’entendis alors un petit ricanement : « Tu ne mourras pas ce soir. Mais tu ne vivras pas pour autant… »
Le noir m’envahit et je me sentis vraiment bien tout à coup. J’étais à la limite de la jouissance malgré la douleur de mon corps brisé. La mort n’était donc pas si terrible que ça finalement…
Lorsque j’ouvris les yeux à nouveau, toute la douleur s’était évanouie. Je me sentais vivant... Quoique non... Pas tout à fait. Mon corps était intact. Il était même mieux qu’avant. J’ai toujours pris soin de moi mais mes muscles n’étaient pas aussi saillants avant que je ne « meure ».
Mon nouveau père, Hannon, me dit d’oublier ma vie d’avant. En conséquence, il me donna un nouveau prénom : Hannibal. C’était le nom d’un roi de Carthage. Et Hannon était fan du personnage d’Hannibal Lecter. J’aimais bien. Je venais de renaître et je me nommais à présent Hannibal de Pristina.
Père m’enseigna tout ce que j’avais à savoir sur la société vampirique. J’appris qu’il y avait des règles, qu’il valait mieux respecter. Qu’il y avait des Anciens, qu’il valait mieux respecter eux aussi…
Mais il m’apprit aussi que le plus important c’était moi, et mon clan : Les Brujah. Et que, plus que tout au monde, je devais rester libre et ne subir le joug d’aucun oppresseur…
Père m’emmenait partout avec lui. Nous voyageâmes beaucoup. En Europe surtout. Un peu aux USA et parfois en Australie. Ces voyages avaient pour prétextes des « affaires » de mon Sire mais je n’en ai jamais eu connaissance. J’appris énormément durant mes premières années. J’appris aussi à combattre… et comment devenir plus fort…
Goût du Sang et Soif de Pouvoir
J’étais dans ma vingt et unième année en tant que caïnite, quand Père voulut m’apprendre ce que risquaient ceux qui transgressaient les règles. Nous avons alors participé à une chasse au sang pour que je voie par moi-même ce que risquaient nos criminels.
J’étais dans ma vingt et unième année en tant que caïnite, quand Père voulut m’apprendre ce que risquaient ceux qui transgressaient les règles. Nous avons alors participé à une chasse au sang pour que je voie par moi-même ce que risquaient nos criminels.
Les proies étaient deux jeunes vampires qui avaient tué leur sire. Père et moi les trouvâmes. Il me laissa combattre seul dans un premier temps. Pour que j’apprenne. C’était sa manière de faire… Mais, inexpérimenté, je fus vaincu très rapidement. Père fut surpris et ne put tenter de me sauver. Mes adversaires m’avaient plongé en torpeur avec un pieu improvisé dans le cœur.
Enfin ça, c’est ce qu’ils ont cru. Le pieu planté dans ma poitrine n’avait pas touché le cœur. Je restais tout de même immobile pendant que Père combattait les deux parricides. Alors qu’il tuait l’un d’eux, l’autre en profita pour surgir dans son dos.
C’est à ce moment que ma ruse fut efficace. Me pensant inanimé, l’adversaire ne prêtait plus attention à moi. Je bondis alors sur lui plus rapidement qu’un éclair. Surpris, il manqua son attaque contre mon sire qui en profita pour l’immobiliser.
En un regard, j’ai compris que Père m’autorisait à utiliser mes armes naturelles. Cette chasse au sang le permettait. Je plongeais alors mes crocs dans la gorge du parricide et bus jusqu’à la dernière goutte… Il lutta jusqu’au bout mais finit tout de même en poussière.
Après avoir goûté à la diablerie, je n’avais qu’une envie : Re-com-men-cer. Mais il valait mieux pour moi contenir mes ardeurs. Sinon, je finirai comme ce vampire dont j’ai bu l’essence.
J’ai alors parcouru la France, avec Père dans un premier temps, à la recherche de cibles de Chasses au Sang. Le but était d’acquérir toujours plus de pouvoir. Père m’avait appris que le pouvoir était très important… qu’il était la clé.
Adulte, une nouvelle foisVint une nuit où Père me dit que je pouvais à présent faire mes propres choix et partir. Il m’a dit qu’il devait quitter l’Europe quelques temps et que pour une fois, je ne le suivrai pas. Ce n’était pas un abandon, il était simplement temps pour moi de « vivre » pleinement ma non-vie.
En partant, Père m’a dit qu’il sera toujours là pour moi quand il le faudra. Comme un père pour son fils. Et comme un fils pour son père, je ressentais pour lui un amour sincère.
Père me laissa de quoi subvenir à mes besoins. Des besoins basiques certes, mais j’avais de quoi parcourir la France sans soucis en quête de sang.
Me voilà arrivé à Grenoble, je pense y rester quelques temps. Au plus profond de moi, j’espère qu’un autre jeune vampire aura envie de tuer son Sire, afin que je puisse revivre une nouvelle fois l’extase de l’Amaranthe…
Dernière édition par Dragon Wargaming le Dim 18 Sep - 17:23, édité 1 fois
Re: Mon perso pour Vampire, la Mascarade
Nice ! Quelques fautes d'orthographe sans importance. Jamais joué à Vampire - Mascarade mais j'ai fini récemment un Chtulu et je fais prochainement un Star Wars aux confins de l'Empire.
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